Evitez les graisses minérales dans vos crèmes hydratantes !
- Arnaud
- 15 juin 2016
- 3 min de lecture

Voici un article un peu moins scientifique que les autres, mais pourtant très important !
A différents niveaux, nous achetons tous des crèmes hydratantes. Pourtant, rares sont les consommateurs qui décortiquent les étiquettes ! La raison est souvent que l’on n’y comprend rien...
En réalité, certains éléments sont assez simples à comprendre, et à repérer. Avec ces connaissances, vous pourrez réaliser des achats éclairés.
Les éléments de l’étiquette
Parmi les éléments obligatoires de l’étiquette figurent la liste des ingrédients. On l’appelle la liste INCI : Tous les ingrédients sont nommés selon une nomenclature internationale, dans l’ordre décroissant de leur concentration.
A cela, plusieurs conséquences :
Les premiers ingrédients sont les plus abondants. Lorsque le premier élément de la liste est AQUA, vous savez ce que vous payez (parfois cher) dans votre crème...
En théorie, cette nomenclature est censée protéger le consommateur, en uniformisant les dénominations. Ainsi, un même ingrédient est forcément indiqué avec le même nom chez toutes les marques. En pratique, comme les dénominations sont soit en latin, soit en anglais, cela a plutôt tendance à perdre le consommateur, qui ne comprend rien à cette liste...
La composition des crèmes
Les crèmes sont constituées de deux catégories d’agents :
La base : Il s’agit d’agents qui donnent sa texture à la crème et qui sont censés «nourrir» votre peau
Les actifs : de nature différente, ils apportent certaines propriétés à la peau (élasticité, réduction des rides, éclat, régénération...)
Nous ne parlerons pas ici des actifs (bien qu’il y ait beaucoup à en dire), mais nous nous concentrerons sur la composition de la base. Le problème est que la plupart de ces ingrédients la composant sont des dérivés du pétrole. On les appelle, en INCI : PETROLATUM ou PARAFINUM. Ces huiles d’origine minérale sont très peu chères. C’est pourquoi elles sont massivement utilisées dans les crèmes bon marché (mais pas que).
Les huiles minérales
Le problème est qu’elles forment un film occlusif sur la peau, c’est-à-dire qui s’oppose à la déshydratation. En fait, ces huiles ne sont pas hydratantes (elles restent en surface et n’hydratent que très peu l’épiderme), mais elles sont anti-déshydratation : en empêchant la peau de respirer, elles permettent de limiter sa perte d’eau !
Jusqu’ici, on pourrait se dire que tout va bien... Sauf que ce film occlusif empêche le fonctionnement normal de la peau, en venant par exemple obturer l’orifice des glandes sébacées... Conséquence : les bactéries qui vivent normalement à la surface de la peau se développent dans ces glandes, ce qui crée les pustules caractéristiques des boutons d’acné.
Les graisses végétales
En revanche, les graisses végétales (beurre de karité, de cacao, huiles végétales...) ne sont pas occlusives. Elles hydratent la peau en amenant les lipides dont elle a besoin, sans l’empêcher de respirer !
Alors, n’oubliez pas de regarder les étiquettes de vos crèmes ou stick à lèvre : fuyez les parafinum ou petrolatum, et préférez les SHEA BUTTER (beurre de karité), OLIVE OIL (huile olive) ou BEA WAX (cire d’abeille) pour hydrater votre peau sans l’asphyxier !
Des formations pour faire soi-même ses crèmes
Si vous voulez pousser plus loin vos connaissances en cosmétique, vous pouvez participer à un atelier de Soins-Essentiels, pour apprendre à réaliser vos crèmes avec des ingrédients naturels et le plus souvent biologiques. Ainsi, vous savez ce que vous mettez dedans, et vous évitez les dérivés du pétrole, les nanoparticules, et autres perturbateurs endocriniens !
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